Chu’i le dessinateur

était capable de tracer des cercles plus parfaits

à main levée qu’avec un compas

 

Ses doigts faisaient surgir spontanément

des formes de nulle part.

Ce faisant, son mental était libre,

nullement concerné.

 

Cela ne nécessitait aucune application,

son mental était parfaitement simple

Et ne connaissait aucun obstacle.

 

Ainsi quand le soulier est ajusté,

le pied est oublié,

quand la ceinture est ajustée,

le ventre est oublié,

quand le cœur est juste,

le pour et le contre sont oubliés

 

Aucune impulsion, aucune compulsion,

Aucun besoin, aucune attraction :

Alors vos affaires sont sous contrôle.

Vous êtes un homme libre.

 

Ce qui est juste est facile.

Commencez juste et se sera facile.

Continuez avec facilité et vous serez dans le juste.

La juste façon de cheminer avec facilité

c’est d’oublier la juste façon

et d’oublier aussi que le chemin est facile.

 

 « Au fil du Tao »
la pêche de Chuang-tzu
OSHO
ed. Almasta, 2007

 

 

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